
Étude expérimentale
Wang L1, Sun Y2,3, Yan M3, Wang L2,4, Wang Y3, Zhang M1, Li Q5, Wu H6, Liu J1, Fan C1,5. Eliciting Dual-Niche Immunological Priming by Acupoint Delivery of Nanovaccines. Nanomicro Lett. 2025 May 28;17(1):280. [1] |
2Institute of Materiobiology, Department of Chemistry, College of Science, Shanghai University, Shanghai, 200444, People's Republic of China.
3Division of Physical Biology and Bioimaging Center, Shanghai Synchrotron Radiation Facility, CAS Key Laboratory of Interfacial Physics and Technology, Shanghai Institute of Applied Physics, Chinese Academy of Sciences, Shanghai, 201800, People's Republic of China.
4Jiaxing Key Laboratory of Biosemiconductors (A), Xiangfu Laboratory, Jiashan, 314102, People's Republic of China.
5School of Chemistry and Chemical Engineering, Frontiers Science Center for Transformative Molecules and National Center for Translational Medicine, Shanghai Jiao Tong University, Shanghai, 200240, People's Republic of China.
6Key Laboratory of Acupuncture and Immunological Effects, Shanghai University of Traditional Chinese Medicine, Shanghai, 200030, People's Republic of China.
L'étude
Objectif
Déterminer, chez la souris, si l’injection d’un nanovaccin (vaccin formulé à partir de nanoparticules vectrices d’antigènes) au niveau d’un point d’acupuncture peut induire une réponse immunitaire renforcée et identifier les éventuels mécanismes impliqués.
Méthodes
- Des nanovaccins à base de polyéthylèneimine (PEI) ou de polydopamine (PDA), chargés en ovalbumine (OVA) ou en protéine S1 du SARS-CoV‑2, avec ou sans adjuvant (R848), sont injectés à des souris C57BL/6 sur différents sites (figure 1) :
- un site témoin au niveau du fémur, hors point d’acupuncture,
- ou au niveau des points 1VG (houhai chez la souris), 6MC (neiguan) ou 36E (zusanli). - L’analyse mécanistique porte sur l’activation des mastocytes, le recrutement des cellules dendritiques, et la réponse lymphocytaire T et B. Elle repose sur plusieurs techniques spécialisées :
- cytométrie en flux, immunohistochimie et imagerie IVIS,
- ELISA et analyse transcriptomique - L’évaluation fonctionnelle est conduite dans un modèle murin de mélanome B16-OVA, selon deux modalités :
- vaccination prophylactique (pré-implantation tumorale)
- ou traitement thérapeutique (post-implantation).
Les critères étudiés incluent la croissance tumorale, la survie et l’infiltration lymphocytaire tumorale.
Résultats
- L’injection au 36E induit une activation conjointe au point d’injection et dans les ganglions drainants.
- Localement, elle entraîne une activation des mastocytes (figure 2), un recrutement de cellules dendritiques CD11b⁺ et une présentation antigénique accrue (voir encadré).
- À distance, elle favorise l’accumulation des nanovaccins dans les zones B des ganglions, active les cellules dendritiques CD8α⁺ résidentes, et induit la formation de centres germinatifs B, de manière indépendante de la voie CCR7 (figure 3).

Le site contrôle (IM) est situé au niveau du fémur, en dehors de tout point d’acupuncture connu.

Coloration immunohistochimique des mastocytes après administration de nanovaccins à base de polydopamine (PDA-S1-R848), comparant un site témoin (images de gauche, NV-IM) et le point 36E (images de droite, NV-ST36). L’injection sur 36E induit une activation mastocytaire plus dense et plus étendue, comme en témoigne l’accumulation locale de cellules (marquées ➤), en contraste avec la réponse plus dispersée observée au site témoin.
- Par rapport à l’injection contrôle, l’injection au point 36E (zusanli) :
- renforce le recrutement des cellules dendritiques, des lymphocytes T cytotoxiques spécifiques (SIINFEKL⁺), des cellules mémoire effectrices (Tem) et augmente la production d’IgG spécifiques anti-OVA ou anti-S1 ;
- réduit l’anergie des lymphocytes T spléniques ;
- maintient la réponse humorale y compris en cas de blocage de l'activation des mastocytes par le cromoglycate), suggérant l'association à un autre mécanisme local distinct de la voie mastocytaire.
- Comparée à l’injection au 1VG ou 6MC, l’injection au 36E induit une activation locale plus intense et un drainage ganglionnaire plus efficace conduisant à une réponse immunitaire adaptative amplifiée.
- Les modèles fonctionnels confirment une protection antitumorale significative et une production d’anticorps neutralisants anti-SARS-CoV‑2, modulées par la dose et le nombre de points injectés.
La figure compare les mécanismes immunitaires induits par l’injection de nanovaccins (NVs) au site contrôle (à gauche, IM : "intramuscular injection") ou sur le point 36E (à droite, ADN : "acupoint delivery of nanovaccines" ).
● Au site contrôle
– Les cellules dendritiques CD11b⁺ captent localement l’antigène.
– Elles mûrissent et migrent vers les ganglions lymphatiques drainants (dLN) via une voie dépendante de CCR7, où elles présentent l’antigène aux lymphocytes T et aux cellules B, déclenchant une réponse adaptative modérée.
● Au point 36E
– Ce mécanisme est potentialisé via une activation mastocytaire marquée qui renforce le recrutement des cellules CD11b⁺ résidentes et amplifie la réponse adaptative.
– S’ajoute un mécanisme spécifique absent au site contrôle : une accumulation directe des NVs dans les ganglions par un drainage interstitiel indépendant de CCR7, ce qui suggère également l’implication des mastocytes.
Cette double action — locale et ganglionnaire — favorise une présentation croisée renforcée par les DC CD8α⁺, et induit une réponse antivirale et antitumorale plus robuste.
Conclusions
L’administration de nanovaccins au point d’acupuncture 36E induit une réponse immunitaire renforcée, fondée sur une double activation : au niveau du point lui-même et des ganglions lymphatiques drainants. Cette coordination spatiale reflète une organisation en double niche immunitaire. Ce mode d’administration constitue une stratégie reproductible et prometteuse pour optimiser la vaccination thérapeutique en oncologie et en infectiologie.
Commentaires
La recherche a été menée au Shanghai Key Laboratory for Nucleic Acid Chemistry and Nanomedicine, de l'Institute of Molecular Medicine rattaché à la Shanghai Jiao Tong University. Ce centre, reconnu internationalement pour ses travaux, fait partie des institutions de pointe dans le domaine de la vectorisation thérapeutique et de la recherche translationnelle en oncologie. L’étude a été publiée dans Nano-Micro Letters, revue de premier plan en nanomédecine et bioingénierie (impact factor 31.6). Cela témoigne d'une inclusion de la thématique de l'acupuncture dans la recherche biomédicale de haut niveau.
L'acupuncture modulatrice de la réponse vaccinale
L’idée selon laquelle le site d’injection pourrait influencer la réponse immunitaire a été formulée dès les années 1960. Une étude princeps conduite en 1963 par Wang Huiqin et al. [2] explore cette hypothèse dans le cadre de la vaccination humaine. Soixante-douze volontaires reçoivent un vaccin vivant atténué contre la brucellose (10⁷ CFU) injecté à faible dose dans différents points d’acupuncture. Les auteurs observent que certains sites induisent une réponse humorale plus marquée (figure 4).
Cette étude a ouvert la voie aux recherches contemporaines qui, en mobilisant les outils de la biologie expérimentale, réévaluent l’hypothèse d’un effet immunomodulateur propre à certains sites d’injection.
Points utilisés (de gauche à droite) : 大陵 (daling, 7MC), 阳池 (yangchi, 4TR), 阴陵泉 (yinlingquan, 9Rte), 足三里 (zusanli, 36E), 支沟 (zhigou, 6TR), 风池 (fengchi, 20VB), 太渊 (taiyuan, 9P), 阳谷 (yanggu, 5IG), 合谷 (hegu, 4GI), 神门 (shenmen, 7C), 复溜 (fuliu, 7R), 大杼 (dazhu, 11V), 肝俞 (ganshu, 18V), 中腕 (zhongwan, 12RM), 大椎 (dazhui, 14VG).
Les nanovaccins
Les nanovaccins sont des formulations expérimentales qui utilisent des nanoparticules, généralement comprises entre 10 et 200 nanomètres, pour transporter un antigène. Ce mode d’encapsulation vise à améliorer la stabilité du vaccin, à en optimiser la distribution tissulaire et à moduler la libération du principe actif.
Les nanovaccins actuellement commercialisés sont administrés par voie intramusculaire. Il s’agit principalement des vaccins à ARNm contre la COVID-19, tels que Comirnaty (Pfizer-BioNTech) et Spikevax, (Moderna) qui reposent sur l’utilisation de nanoparticules lipidiques pour vectoriser l’ARN messager codant l’antigène. En oncologie, aucun nanovaccin thérapeutique n’est encore approuvé, mais plusieurs sont en développement, notamment pour le mélanome, avec des plateformes à ARNm ou d'autres types de vecteurs.
Dans l’étude rapportée, les auteurs utilisent des complexes nanoparticulaires expérimentaux à base de polyéthylèneimine ou de polydopamine, contenant un antigène modèle — l’ovalbumine — associé à un adjuvant immunostimulant (R848). Ce cadre expérimental permet d’examiner comment l’injection sur un point d’acupuncture peut moduler la réponse vaccinale, indépendamment des caractéristiques propres au vaccin.
Amorçage immunologique en double niche
A propos de l'injection vaccinale au point d'acupuncture les auteurs introduisent le concept d’un amorçage en double niche :
- Amorçage local dans la première niche immunologique : la stimulation des mastocytes favorise le recrutement et la maturation des cellules dendritiques qui assurent la présentation de l’antigène. Il s'agit là d'une amplification de l'amorçage classique à toute vaccination.
- Amorçage ganglionnaire dans la deuxième niche immunologique : l’accumulation directe des nanovaccins dans les ganglions lymphatiques drainants se produit via une distribution interstitielle indépendante du recrutement cellulaire. Il s'agit là d'une nouvelle niche d'amorçage direct spécifique au point d'acupuncture.
Au-delà de la question particulière des vaccins on voit se dessiner une convergence dans la caractérisation anatomique et fonctionnelle du point d’acupuncture avec deux éléments mis en avant :
- un rôle central des mastocytes dans l’initiation et la modulation des réponses locales ;
- l’importance d'une diffusion interstitielle dirigée comme vecteur de propagation des effets de l’acupuncture au-delà du site de stimulation.
Une thématique de la recherche vétérinaire
L'injection vaccinale au niveau des points d'acupuncture a connu des développements importants en médecine vétérinaire, particulièrement chez le porc.
Le porc
La diarrhée épidémique porcine est une maladie virale hautement contagieuse provoquée par un coronavirus, le Porcine Epidemic Diarrhea Virus (PEDV). Elle entraîne une diarrhée aiguë, des vomissements, une déshydratation sévère et peut provoquer une mortalité très élevée chez les porcelets nouveau-nés — parfois proche de 100 % dans les élevages naïfs.
Si la maladie a été décrite pour la première fois en Europe dans les années 1970 c’est en Chine qu’elle a pris une ampleur particulière. Le PEDV y est devenu endémique avec des flambées récurrentes touchant massivement les élevages porcins. La forte densité des exploitations, les échanges commerciaux intenses et l’industrialisation rapide de la filière ont favorisé la persistance du virus. Ce contexte a fait de la Chine à la fois l’un des principaux foyers épidémiques et un centre majeur d’innovation en matière de prévention.
C’est en Chine que les premiers vaccins contre le PEDV ont été mis au point : un vaccin inactivé dès 1999 suivi de deux vaccins vivants atténués en 2003 et 2014. Ces vaccins, développés par le Harbin Veterinary Research Institute (HVRI), présentent une particularité notable : leur protocole recommande l’injection au point houhai — dénomination du 1VG dans la nomenclature vétérinaire, changqiang chez l’homme. C'est la première fois qu’un point d’acupuncture est utilisé comme site d’injection déclaré dans un protocole vaccinal homologué (Lv C et al., 2016 [3]). Toutefois une étude chinoise récente n’a pas mis en évidence de bénéfice immunitaire net pour le site houhai — mais elle portait sur des vaccins différents de ceux développés par le HVRI (Hu C et al., 2024 [4]) .
Le point houhai était couramment employé en acupuncture vétérinaire pour traiter la diarrhée du porcelet ce qui a initialement guidé les recherches dans cette direction (Lin JH et al., 1988 [5], Park ES et al., 2003 [6], figure 5).
Le chien et le rat
Une étude randomisée états-unienne sur 100 chiens montre que, dans la vaccination contre la maladie de Carré, une injection au 14VG entraînait une réponse immunitaire humorale plus élevée qu’une injection en site conventionnel (Pedrizet JA et al., 2019 [7]).
Une petite étude chinoise (Jin H et al., 2019 [8]) menée sur dix chiots Rottweiler a montré que, dans le cadre d’une vaccination par Nobivac® — couvrant les principales maladies virales du chiot — l’injection au point houhai induisait une réponse en anticorps plus élevée qu'au niveau des sites conventionnels (épaule ou nuque, figure 7). Dans la même publication, une étude parallèle chez le rat a confirmé cet effet immunostimulant montrant que l’injection au même point — comparée à trois sites témoins (sous-mandibulaire, poplité ou dorsal, figure 7) — améliorait la réponse humorale et cellulaire avec une prolifération lymphocytaire accrue et une expression renforcée de cytokines.
Dans le prolongement de ces résultats, une seconde étude menée par la même équipe vétérinaire (Jin H et al., 2020 [9]) a montré que l’injection d’un vaccin contre la diarrhée virale porcine (PEDV) au point houhai chez le rat, comparée à un site cervical témoin, induisait une réponse immunitaire nettement plus marquée. L’exploration des mécanismes a révélé que ce point activait un réseau lymphatique drainant beaucoup plus étendu, avec détection de l’antigène dans onze ganglions répartis dans plusieurs régions, contre seulement deux après injection cervicale — suggérant que l’amplitude de ce drainage pourrait contribuer à la réponse renforcée observée.
Le poulet
Une étude expérimentale menée chez le poulet (Xu W et al., 2021 [10]) a montré que l’injection du vaccin contre la bursite infectieuse au point houhai (figure 6) induit une réponse immunitaire plus forte qu’au site conventionnel de la nuque, avec des taux sériques plus élevés d’IgG, d’IFN-γ et d’IL-4. L’analyse transcriptomique a révélé l’activation de voies moléculaires spécifiques suggérant que le site d’injection module la qualité de la réponse immunitaire. Ces résultats soutiennent l’usage du point houhai comme voie d’administration alternative en vaccination aviaire.
Le pied de nez chinois aux polémiques françaises
Deux cibles privilégiées des controverses médicales qui animent le champ médiatique français se trouvent ici réunies : d’un côté, les vaccins à ARN messager contre la COVID-19 (seuls nanovaccins actuellement commercialisés), cristallisation d’une défiance alimentée par les cercles antivax à l’égard d’un excès technologique jugé incontrôlé ; de l’autre, l’acupuncture elle-même, objet d’une disqualification systématique de la part des militants nofakemed, dénoncée comme pseudo-médecine sous-tendue par des croyances exotiques anciennes et l'effet placebo.
Dans les deux cas, l’acupuncture est instrumentalisée, mais à des fins opposées. Les antivax en font l’étendard d’une médecine "intégrative" [11], perçue comme un contrepoint d’une biomédecine techniciste, déshumanisée et aux mains des grands laboratoires. En miroir, les nofakemed l’érigent en emblème des pratiques infondées et irrationnelles à exclure du champ médical. Opposés dans leurs radicalités respectives, ils se comportent en fait en alliés objectifs : chacun à sa manière, ils visent à une délégitimation de l'acupuncture comme objet scientifique.
Il y a quelque chose de savoureux et d'ironique à voir réunis dans une même image ces deux cibles d’anathèmes croisés. L'image du vaccin injecté sur un point d’acupuncture fonctionne comme un oxymore symbolique réunissant en un seul geste deux univers que les protagonistes des polémiques tiennent pour inconciliables.
Cette image est un pied de nez à ces controverses idéologiques occidentales où l’acupuncture sert tour à tour d’étendard ou de repoussoir. Ce qui sera perçu comme une provocation chinoise par les militants de ces causes n’est en réalité que la marche ordinaire de la recherche scientifique : poser une hypothèse, la soumettre à l’épreuve des faits. Elle rappelle que ce n’est ni l’origine d’un objet, ni les fantasmes qu’on y projette qui fondent sa valeur scientifique mais la rigueur avec laquelle on l’étudie.
L'essentiel à retenir
Par rapport à un point contrôle, l’injection de nanovaccin au point 36E induit une réponse immunitaire amplifiée, à la fois humorale et cellulaire, avec activation des cellules dendritiques, des lymphocytes T cytotoxiques, des cellules mémoire et une production accrue d’anticorps spécifiques.
Cette réponse repose sur une double voie de transport — interstitielle passive et cellulaire CCR7-dépendante — permettant une activation coordonnée au niveau du point d’injection et des ganglions lymphatiques. Il est ainsi mis en évidence au niveau du 36E une organisation en double niche immunitaire caractéristique.
Par rapport à une simple puncture, l’injection vaccinale agit comme un traceur biologique, permettant de suivre précisément les voies de transport et les effets grâce à des marqueurs objectivables. Elle confirme la spécificité d’une architecture tissulaire et fonctionnelle propre à certains points d’acupuncture.
L'étude est réalisée par une équipe de recherche de haut niveau (Institute of Molecular Medicine, Shanghai Jiao Tong University) et a été publiée dans Nano-Micro Letters, une revue de référence dans le domaine des nanotechnologies biomédicales.
Ces résultats s’inscrivent dans la continuité de travaux développée en médecine vétérinaire, où l’injection vaccinale ciblée sur des points d’acupuncture est déjà mise en œuvre. Ils pourraient ouvrir la voie à une cartographie raisonnée des sites d’injection optimaux.
Dr Johan Nguyen
Références
- Wang L, Sun Y, Yan M, Wang L, Wang Y, Zhang M, Li Q, Wu H, Liu J, Fan C. Eliciting Dual-Niche Immunological Priming by Acupoint Delivery of Nanovaccines. Nanomicro Lett. 2025 May 28;17(1):280. https://doi.org/10.1007/s40820-025-01789-y
- Wang HQ, Qiang PF, Qiang AY. 穴位内布氏菌苗注射抗体产生的初步观察 [Preliminary observation on antibody production following injection of Brucella vaccine into acupuncture points]. 微生物学报 (Acta Microbiologica Sinica). 1963;9(3):302–4.
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- Park ES, Jo S, Seong JK, Nam TC, Yang IS, Choi MC, Yoon YS. Effect of acupuncture in the treatment of young pigs with induced Escherichia coli diarrhea. J Vet Sci. 2003 Aug;4(2):125-8. https://doi.org/10.4142/jvs.2003.4.2.125🔓
- Perdrizet JA, Shiau DS, Xie H. The serological response in dogs inoculated with canine distemper virus vaccine at the acupuncture point governing vessel-14: A randomized controlled trial. Vaccine. 2019;37(13):1889-96. https://doi.org/10.1016/j.vaccine.2018.10.076
- Jin H, Xu Y, Shi F, Hu S. Vaccination at different anatomic sites induces different levels of the immune responses. Res Vet Sci. 2019 Feb;122:50-55. https://doi.org/10.1016/j.rvsc.2018.11.005
- Jin H, Wu Y, Bi S, Xu Y, Shi F, Li X, Ma X, Hu S. Higher immune response induced by vaccination in Houhai acupoint relates to the lymphatic drainage of the injection site. Res Vet Sci. 2020 Jun;130:230-236. https://doi.org/10.1016/j.rvsc.2020.03.018 🔓
- Xu W, Hu S. Administration of infectious bursal disease vaccine in Houhai acupoint promotes robust immune responses in chickens. Res Vet Sci. 2021 Dec 18;142:149-153. https://doi.org/10.1016/j.rvsc.2021.12.006
- Nguyen J. De quoi la médecine intégrative est-elle le nom ? Acupuncture Preuves & Pratiques. Septembre 2023. https://gera.fr/acupuncture-medecine-integrative-3/ 🔓
Mots-clés : Maladies infectieuses - Oncologie